La vente d’un grand domaine (maison, terre et bâtiments)

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Vous auriez tort de croire que pour vendre un grand domaine, il suffit d’installer une pancarte sur le terrain…

Il n’y a pas de magie!

Nul courtier au Québec n’a dans une poche de son veston le nom d’un acheteur de domaine! Rien ne garantit une vente : ni une liste de quelques clients potentiels ni même un contrat de courtage en bonne et due forme avec un acheteur! Une chose est claire cependant, qu’une transaction se concrétise ou non, le travail du courtier commence dès le premier appel ou courriel d’un client. Je me fais donc un devoir de répondre adéquatement aux questions du client afin de bien le servir!

Dans la tête de l’acheteur

Il importe d’abord de cerner les besoins du futur acheteur. Que cherche-t-il? Que veut-il faire de ce domaine et de cette terre? Des loisirs? De la culture? Est-ce un projet de retraite ou un investissement pour la revente? A-t-il quelque expérience pour mener à bien le projet dont il rêve? La compréhension des besoins du client me permettra de lui présenter ce qui, dans chaque domaine visité, pourrait correspondre à ses aspirations ou faciliterait la réalisation de son projet.

De nombreux outils au service de ma clientèle

Je n’ai pas acquis mes connaissances sur la vie rurale, agricole, forestière et sur les attributs des zones de villégiature en une fin de semaine ou en quelques clics sur Internet : je m’y intéresse depuis fort longtemps. Au fil des ans, j’ai suivi des formations pertinentes, développé mon expérience « sur le terrain » et une vision de ce qu’est un ensemble immobilier. J’ai également réussi de nombreuses transactions de vente qui demeurent toujours source d’enseignement.

Aller sur le terrain

C’est pour moi une étape essentielle! Outre la résidence et les bâtiments qui font l’objet d’une évaluation, je dois connaitre le type de terre du domaine et les possibilités qu’elle offre.

S’agit-il d’une terre agricole? Il sera important de pouvoir fournir au client des renseignements sur :

  • les réglementations en vigueur dans la municipalité;
  • les cultures possibles : du simple jardin maraîcher au projet de grandes cultures qui, au Québec, connaissent depuis quelques décennies un important développement;
  • l’élevage de bétail à des fins commerciales ou d’autonomie alimentaire…

S’agit-il d’une terre forestière, communément appelée terre à bois? On devra en évaluer le potentiel. Selon le type de projet que le client envisage, il tirera bénéfice des conseils pour :

  • aménager et conserver le sous-bois, la végétation et la vie sauvage que cette terre abrite;
  • l’exploiter à des fins commerciales (développement résidentiel) ou personnelles (acériculture, par exemple);
  • acheter dans le but de revendre.

Vous ne confieriez pas la vente de votre maison à un courtier qui ne l’aurait pas visitée n’est-ce pas? Pourtant, j’ai souvent constaté que des domaines étaient mis en vente sans que la personne attitrée à sa mise en marché ne se soit intéressée au terrain ou à la terre… Quant à moi, je passe tout au peigne fin! J’inspecte la résidence et tous les bâtiments accessoires; je connais la localisation exacte de l’emplacement, sa topographie; j’examine le terrain – pente, égouttement, type de sol, essence forestière, chemin/sentier, accès; j’évalue sommairement les travaux à exécuter… Je mets ici à profit mes années d’expérience à titre d’estimateur forestier; je ne crains donc pas d’arpenter le terrain ou la terre – ce que j’y apprends me permet de bien informer l’acheteur potentiel. Évidemment, j’effectue les recherches légales nécessaires : vérification du zonage, droits et restrictions, clarté des titres, plan…

Je suis donc en mesure d’apprécier l’ensemble du bien immobilier, d’en dresser un portrait précis et de partager avec le client les points forts et les points faibles du bien en question.

Préparer un dossier pour la vente d’un grand domaine (maison, terre et bâtiments)

L’art de la vente repose sur une mise en marché efficace. Il importe donc de collecter des renseignements sur le bien et d’en faire l’analyse afin de connaître le produit à vendre et de cibler le bon type d’acheteur. La préparation d’un tel dossier requiert de 60 à 80 heures de travail. Les clichés d’un photographe professionnel et une inscription sommaire sur Centris sont bien sûr des outils fort utiles mais pour augmenter les chances de vendre, il faut un dossier bien étoffé réalisé par un expert.

Petite histoire d’une transaction réussie

Vous doutez de l’efficacité d’une bonne préparation? J’ai encore en mémoire l’histoire de ce domaine à vendre qui n’avait attiré qu’un seul acheteur…

Six mois se sont écoulés entre le premier coup de téléphone de l’acheteur et la signature de l’acte de vente. Six mois au cours desquels j’ai géré les communications entre les parties et soutenu l’intérêt de l’acheteur par des réponses réfléchies, des propositions adaptées à ses besoins et à son projet. Une transaction d’un million de dollars! Cette transaction qui sort de l’ordinaire tient une place à part dans mon livre de réussites!

On ne peut miser sur le hasard pour vendre un domaine ou tout autre type de bien immobilier. Au risque de me répéter : préparer, écouter, communiquer, informer, accompagner – voilà ce qui donne des résultats. Et le tout commence dès le premier coup de téléphone ou courriel!

François Ducharme courtier immobilier
AGRICOLE – FORESTIER – VILLÉGIATURE – RÉSIDENTIEL
Formation technique forestière g.f., expertise en pratique agricole
Formation Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles

Site : https://francoisducharme.ca/
FACEBOOK : https://www.facebook.com/FrancoisDucharmeCourtier
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